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![]() Susanna Rafart, (Catalogne/Espagne) ![]() |
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Biographie |
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Susanna Rafart i Corominas (née à Ripoll en 1962) est diplômée en lettres hispaniques et catalanes de l’Universidad Autònoma de Barcelona. Elle fut enseignante jusqu’en 2002 date à laquelle elle décida de se consacrer entièrement à l’écriture. A 17 ans, elle remporte le prix de poésie «Premi Extraordinari de poesia de les Valls d’Andorra» et a depuis publié huit recueils parmi lesquels Pou de glaç (2002), Retrat en blanc (2004) et Baies (2005). Elle a été distinguée de plusieurs prix littéraires : les prix Senyoriu d'Ausiàs March (1995), Ciutat de Palma (1999), Carles Riba (2001) et Cavall Verd de poesia (2006). Son œuvre poétique, que l’on retrouve dans plusieurs anthologies, est traduite en anglais, italien, bulgare et français. Elle a également publié un recueil de poésie en français Moulin en flammes (2006) Susanna Rafart fait partie du groupe "Els Imparables" qui se réclame de poètes comme Salvador Espriu, Joan Vinyoli, Màrius Sampere ou Josep Palau i Fabre et revendique une littérature exigeante, tournée vers la tradition européenne. En 2004, les éditions Proa ont publié Imparables. Una antologia, oeuvre qui souleva la controverse dans le monde de la littérature. Auteur de nouvelles comme La pols de l'argument (2000), La inundació (2003 / Prix de la Crítica Serra d'Or 2004) et de plusieurs ouvrages pour jeunes, Susanna Rafart a également signé un Diccionari de la rima (1999) et plusieurs textes pédagogiques dont le manuel Literatura Universal (1999). Elle est critique littéraire, collabore avec le journal "Avui", est membre du conseil de direction de la revue littéraire "Caràcters", signe dans la "Revista de Girona", participe aux émissions littéraires "Catalunya Cultura" et "Catalunya Ràdio". Susanna Rafart a traduit Yves Bonnefoy, Léonard de Vinci et Salvadore Quasimodo ainsi que les Canti Orfici de Dino Campana. |
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Poème |
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![]() Une ombre veloutée abrite les jours dans l’opale des figurations: des arbres frémissants saignent des voiles de pluies vertes; un tigre lent sanglote sous les ongles d’un enfant de fête foraine; sur un échiquier la reine dicte le fatum: des chevaux enflammés pénètrent le coeur en bois d’un mot vieux; nous tournons, toi et moi, héritage ou fortune, dans un jardin gravé de sel sévère et les dieux assaillent des années que nous n’avons pas, des révoltes ajoutées au métier d’enterrer des os de seiche dans le brouillard. |
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